Jean - Charles Nicaise PERRIN(Paris 1754 - 1831)

Lot 23.BIS
Aller au lot
Estimation :
15000 - 20000 EUR
Jean - Charles Nicaise PERRIN(Paris 1754 - 1831)
Arété suppliant ses gardes de lui laisser son enfant Panneau.32,5 x 24 cm. Signé vers le haut à droite Perrin. Porte deux inscriptions au dos JCN Perrin 1795 et Perrin 1795 Jean - Charles Nicaise Perrin étudia à l'Académie en 1772, au côté de Doyen et Durameau. En 1784, il fut pensionnaire du roi à Rome. A son retour à Paris en 1787, il est reçu à l'Académie. En 1806, il est nommé à la tête de l'École libre de dessin. Entre 1787 et 1822, Perrin exposa régulièrement au Salon. Il fut reconnu rapidement comme un des représentants du néoclassicisme, au style emprunt de « noble simplicité », avec une prédilection pour les portraits et les sujets historiques. Cependant, il tombe dans l'oubli dans les dernières années de sa vie. On peut dire qu'il n'a été véritablement redécouvert que durant l'exposition que lui a consacré le Musée Girodet de Montargis en 1989, Un peintre sous la Révolution, Charles – Nicaise Perrin. Notre tableau s'inspire d'un sujet tiré du Livre de Dion (LVII, 3) de Plutarque. Après le meurtre de Dion à l'instigation de Callipe, sa femme Arété ainsi que sa soeur sont emmenées en prison. Arété y donne naissance à un fils qu'elle réussit à garder avec elle, bénéficiant de la complicité des gardes. Perrin exposa un tableau du même sujet au Salon de 1798, sous le n° 332 (voir catalogue de l'exposition Un peintre sous la Révolution, Charles – Nicaise Perrin, Montargis, 1989, cité p. 87). En raison de la date de notre oeuvre, 1795, nous pouvons penser qu'il s'agit là très vraisemblablement une étude très soignée pour ce tableau de Salon. Cependant, la qualité d'exécution ainsi que la signature, suggère qu'il a été aussi conçu comme une oeuvre indépendante
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue