Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892) d’après... - Lot 183 - Paris Enchères - Collin du Bocage

Lot 183
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Estimation :
1500 - 2000 EUR
Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892) d’après... - Lot 183 - Paris Enchères - Collin du Bocage
Ferdinand BARBEDIENNE (1810-1892) d’après François-Joseph BOSIO (Monaco, 1768-Paris, 1845) Statuette en bronze à patine d’argent représentant Henri IV enfant sous les traits d’Henri d’Artois, Duc de Bordeaux, d’après le modèle de Bosio de 1824. Signature à droite sur la terrasse “Bosio”. H. 49 cm. Historique Le sculpteur Bosio représente ici Henri de Navarre, le fondateur, en 1589, de la dynastie des Bourbons, encore enfant et âgé d’une dizaine d’années. Le Musée du Louvre conserve une statue en argent, datée de 1824, commande destinée au roi de France Louis XVIII (1815-1824). Ce portrait rétrospectif, en pied, du jeune Henri IV vêtu comme les gentilshommes de la cour du roi Valois Charles IX (1570-1574), met en valeur l’assurance et l’aisance du jeune prince, la main gauche tenant fermement le pommeau de son épée, les traits du visage exprimant une certaine détermination. Effigie de propagande, l’utilisation de l’image du fondateur de la dynastie devait valoriser celle des Bourbons après la Révolution et l’Empire napoléonien, en rappelant leur passé glorieux et en jouant sur la popularité dont Henri IV jouissait au début du XIXe siècle. Bosio s’est inspiré d’un tableau attribué alors à François II Bunel (1522-1599), aujourd’hui conservé au musée national de Château de Versailles (MV 3282), pour réaliser une œuvre qui se rattache par sa dimension familière au style Troubadour. Les traits sont également ceux, selon certains spécialistes, du jeune fils du duc et de la duchesse de Berry, Henri d’Artois, futur comte de Chambord, rajoutant à la propagande de cette sculpture. Commande du roi Louis XVIII, la statue lui est présentée inachevée le 25 août 1824, jour de la fête du roi. Elle est placée dans le cabinet royal au palais des Tuileries. Le succès est tel que Bosio reçoit commande de deux marbres, l’un pour Versailles, l’autre pour la chambre d’Henri IV au château de Pau. Il fait aussi fondre douze bronzes. Mais c’est avec les réductions du fondeur Ferdinand Barbedienne (1810-1892) que le modèle se diffuse auprès du grand public. Œuvre la plus copiée sous la Restauration (1815-1830), elle témoigne de l’engouement pour le premier Bourbon.
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