OTTAVIO VAN VEEN OTTAVIO (1557-1626), D’APRÈS. Portrait... - Lot 109 - Paris Enchères - Collin du Bocage

Lot 109
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Estimation :
1000 - 1500 EUR
OTTAVIO VAN VEEN OTTAVIO (1557-1626), D’APRÈS. Portrait... - Lot 109 - Paris Enchères - Collin du Bocage
OTTAVIO VAN VEEN OTTAVIO (1557-1626), D’APRÈS. Portrait de Charles d’Albert, duc de Luynes (1578-1621). Huile sur toile, le représentant en buste tourné de trois quarts vers la droite, en habit noir à fraise blanche. Cadre en bois doré. Inscription manuscrite au dos du cadre : « [. . . ] portrait peint par Ottavio van Veen ou Otto à Bruxelles [. . . ], peintre hollandais, dans l’atelier duquel travailla Rubens pendant quelques temps. » Première moitié du XIXe siècle. Haut. : 46 - Larg. : 35,5 cm Historique : Version inédite d’un portrait du premier duc de Luynes d’après un original exécuté à Bruxelles au début du XVIIe siècle par le célèbre peintre hollandais Ottavio van Veen (1557-1626) et aujourd’hui disparu. Charles (1578-1621), marquis d’Albert, premier duc de Luynes, homme d’état français, pair de France et connétable de France. Il est le fondateur de l’illustre maison des ducs de Luynes, d’abord page du roi Henri IV, grâce à sa passion commune avec le roi Louis XIII pour la chasse il devint le conseiller favori du souverain, conseiller d’Etat, gentilhomme de la chambre ordinaire du roi, gouverneur d’Amboise, capitaine des Tuileries, il occupa la haute charge de grand fauconnier de France. Après l’assassinat du favori de Marie de Médicis, Concino Concini, survenu en 1617, Luynes reçut une partie des biens de ce dernier et fut fait duc, pair et connétable de France par le roi Louis XIII. Son ascension fit beaucoup parler de lui en son temps et bien après, à un tel point qu’il paraît aujourd’hui difficile de faire la part des choses entre la vérité et les médisances envieuses de ses contemporains, tant la malveillance semble lui avoir beaucoup plus prêté qu’il n’en fut, confirmant peut être en cela les propos tenus un siècle plus tard par l’auteur des Voyages de Gulliver, Jonathan Swift : « Quand un vrai génie apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les imbéciles sont tous ligués contre lui. »
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