Jules CHERET (Paris 1836 – Nice 1932) Personnages... - Lot 70 - Paris Enchères - Collin du Bocage

Lot 70
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Estimation :
5000 - 8000 EUR
Jules CHERET (Paris 1836 – Nice 1932) Personnages... - Lot 70 - Paris Enchères - Collin du Bocage
Jules CHERET (Paris 1836 – Nice 1932) Personnages de la Comedia dell’arte dans un parc Pastel. Signé en bas à droite JChéret (liés) 67 x 108 cm Provenance : Collection Vitta, villa La Sapinière, Évian. Exposition : Les arts de l’effervescence - Champagne ! , Musée des Beaux-Arts de Reims, 2012-2013 (non reproduit). Surnommé «le Watteau des rues» par Manet, Jules Chéret doit son immense popularité aux plus de mille affiches qu’il réalisa durant sa longue carrière «je voudrais être aussi célèbre que Chéret», disait Toulouse Lautrec. Chéret, fils de typographe reçoit une formation de lithographe à partir de 1849, pendant trois ans, avant de travailler dans une entreprise d’images pieuses, tout en s’inscrivant aux cours du soir de l’Ecole nationale de dessin, où Horace Lecoq de Boisbaudran lui apprend le dessin de mouvement et l’esquisse de mémoire. Il fait un premier voyage à Londres en 1854. En 1858 il réalise l’affiche d’Orphée aux Enfers, d’Offenbach, qui lui vaut un énorme succès. Un second voyage à Londres l’année suivante lui permet de découvrir l’oeuvre de Turner et Constable, et de rencontrer le parfumeur Eugène Rimmel, pour lequel il exécute étiquettes et décors floraux. C’est en 1866 qu’il ouvre son atelier de lithographie à Paris, où il réalise ses affiches, et qu’il revend en 1881, tout en en gardant la direction artistique. C’est en 1889 qu’a lieu sa première exposition personnelle, et il reçoit une médaille d’or à l’Exposition universelle. En 1890, il est fait chevalier de la Légion d’Honneur, et débute son activité de peintre. Cette même année, il fait la connaissance du baron Joseph Vitta, qui deviendra un de ses principaux collectionneurs, et lui commande en 1895 des peintures pour sa villa «la Sapinière», construite par l’architecte Formigé à Evian (et où travaillent également Rodin, Bracquemond, Besnard, Charpentier). D’autres grands décors suivront : le salon de l’Hôtel de Ville de Paris (1896-1903),
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